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ãÔÇåÏÉ ÇáäÓÎÉ ßÇãáÉ : Les raids israéliens en Syrie, "une menace pour la stabilité de la région"



BECKHAM
06-05-2013, 04:47 PM
L’Égypte et la Ligue arabe condamnent les frappes israéliennes menées contre la Syrie. L'organisation panarabe appelle même l'ONU à "agir immédiatement". Damas estime pour sa part que ces raids "ouvrent la porte à toutes les possibilités".



Réagissant aux raids de l'État hébreu en Syrie destinés, selon un officiel israélien sous couvert d’anonymat, à empêcher un transfert d'armes au Hezbollah libanais, l'Égypte et la Ligue arabe ont vivement dénoncé dimanche 5 mai des "agressions". Ces raids sont "une agression flagrante et une violation dangereuse de la souveraineté d'un État arabe", a dit Nabil al-Arabi, le secrétaire général de la Ligue arabe, en exhortant par ailleurs le Conseil de sécurité de l'ONU à "agir immédiatement pour stopper les agressions israéliennes contre la Syrie".


"Bien que l'Égypte s'oppose vigoureusement à l'effusion de sang en Syrie et à l'usage des armes par l'armée syrienne contre ses enfants [...], elle refuse l'agression contre la Syrie, l'atteinte à sa souveraineté et l'exploitation de sa crise intérieure sous quelque prétexte que ce soit", a pour sa part déclaré la présidence égyptienne dans un communiqué dimanche. Le Caire a ajouté que ces attaques sont "une violation des principes et du droit internationaux et sont de nature à ajouter à la complexité de la situation et à menacer la sécurité et la stabilité de la région".
Surenchère verbale

Reprenant ce dernier argument, le gouvernement syrien a affirmé que ces attaques rendaient la situation régionale plus dangereuse et ouvraient la porte à toutes les options. "La communauté internationale doit savoir que la situation complexe dans la région est devenue plus dangereuse après cette agression", a déclaré le ministre syrien de l'Information Omrane al-Zohbi, qui lisait aux journalistes un communiqué du gouvernement.
"Le gouvernement de la République arabe syrienne confirme que cette agression ouvre largement la porte à toutes les possibilités, en particulier parce qu'elle ne laisse plus aucun doute sur la réalité des connections qui existent entre toutes les composantes menant la guerre contre la Syrie", a-t-il ajouté.